Re: Abeilles, ruches et jardins

tragus Sam 13 Avr 2024 - 9:15

Un labo de l'ouest aurait trouvé une petite guêpe qui a l'habitude de pondre ses œufs dans le ventre de la reine de velutina. Celle-ci meurt entrainant la mort de toute la colonie. Mais attention ce genre de technique a déjà fait ses "preuves" dans d'autres domaines, myxomatose du lapin pour endiguer sa prolifération, coccinelle asiatique pour lutter contre les pucerons... donc le remède risque d'être pire que le mal.

Ha oui, c'est fausses bonnes idées d'introduction de nouvelles espèces pour en détruire une autre sont une catastrophe écologique!
Ces petites guêpes seraient capables d'anéantir noter frelon européen et de ne pas s'occuper du frelon asiatique...
Vade retro satanas! Abeilles, ruches et jardins - Page 9 124991

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cortejuan Sam 13 Avr 2024 - 15:09

cugandense a écrit:J'ai cru comprendre que l'abeille domestique européenne a été croisée avec une abeille africaine, la rendant plus agressive mais surement aussi plus productive ..... Tant qu'à faire, puisque l'espèce n'est plus pure, pourquoi ne pas tenter un croisement avec l'abeille chypriote ou asiatique ? scratch

Cette hybridation a été réalisée aux USA, pas chez nous, heureusement car le résultat est une abeille très agressive.
Nos abeilles sont effectivement des hybrides (malheureusement) mais hybrides de sous-espèce mellifera (italiennes, carnioliennes,), etc. donc c'est un moindre mal.

Hybrider entre espèce c'est en même temps prendre le risque de détruire des siècles de patientes sélections de colonies conduisant à des animaux semi-domestiques réagissant aux stimuli humains tels que l'enfumage (il n'y a pas que les politiques qui enfument les api aussi).
Hybrider avec des animaux sauvages cela peut-être catastrophique. prenons par exemple, un chien et un loup, l'animal est souvent indressable, un cheval et un zèbre kif kif. Donc ne jouons pas avec le feu.

On manque de bon miel en France ? Plutôt que rechercher la rentabilité, supprimons les pesticides. J'ai dit une connerie ? Ah désolé, continuons comme avant.

@ tragus,
bien d'accord avec toi. La nature est -contrairement à ce que le grand Darwin a dit- beaucoup plus réactive qu'on le pense généralement, tout n'est pas un simple jeu de hasard, donc gardons espoir.

cortejuan Sam 20 Avr 2024 - 11:58

Encore un comportement étonnant pas ou peu documenté.

Il fait entre 7 et 8 degrés ce matin, les abeilles normalement ne sortent pas car la température est trop basse. Or certaines sont dehors et sont occupées à boire sur un bout de faux gazon entourant la maisonnette de mes petites filles. Comment font-elles pour supporter les 7 à 8 degrés ?

Pour le comprendre, il faut s'approcher. A deux mètres ça bourdonne fort, on dirait une grosse rentrée de nectar ou plus gênant, un début d'essaimage. Or elles ne sont qu'une centaine à faire ce raffut.

En fait en se baissant pour les observer en train de s'abreuver, on s'aperçoit qu'elles vibrent fortement. Par moment, on ne voit plus les ailes tellement ça vibre.

Mais elles sont à "sang" plutôt lymphe froide. Pour rester dynamiques elles doivent impérativement générer de la chaleur. Pour cela, elles contractent et détendent leur muscles (puissants) fixés aux ailes à une fréquence de plusieurs dizaines de hertz. Le résultat est une consommation énergétique importante accompagnée d'un échauffement du corps. Exactement comme nous, perdus au milieu des bois qui devons impérativement bouger, croiser et décroiser les bras pour nous réchauffer. J'ajoute que lorsqu'un mammifère a froid, il tremble et génère ainsi un peu de chaleur.

Comme elles ont une bonne réserve de miel grâce aux températures élevées de la semaine passée, elles ont pu se gaver de miel avant de sortir et affronter les températures hivernales actuelles.

N'est-ce pas une nouvelle fois merveilleux cette adaptation incroyable ?

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